Lieu : PAarc des Rives de l’Aa, Gravelines (Nord de la France)
Distance parcourue : 100 kilomètres (en boucles de 1 km)
Durée totale : 56 heures et 7 minutes
Température de l’eau : 21°C
Date et heure de départ : 15 août 2025 à 00h02
Très rapidement, je me suis tourné vers une idée un peu folle : nager 100 kilomètres, en continu, dans un plan d’eau que je connaissais bien, le PAarc de Gravelines.
Merci également à Claude Hégo, Maire de ma ville Cuincy d'etre venu me soutenir. www.ville-cuincy.fr
La demande officielle a été faite le vendredi précédant le 15 août, directement auprès du maire de Gravelines, Bertrand Ringot, que je remercie sincèrement pour sa réactivité.
Derrière cette autorisation express, deux piliers de l’organisation ont joué un rôle décisif : Christophe Charlemagne et Jean-Michel Bugnier. Sans eux, le défi n’aurait pas pu se concrétiser.
Le 15 août à 00h02, j’ai plongé dans l’eau du PAarc. Pendant 56 heures et 7 minutes, j’ai enchaîné des boucles de 1 km.
À chaque boucle, je retrouvais mon équipe pour un ravitaillement, essentiel pour compenser la dépense calorique.
Même si la température de l’eau était de 21°C, ce type de défi impose une exigence physiologique extrême. Le corps, en maillot de bain, doit lutter constamment pour rester à 37°C.
Le manque de sommeil, l’alternance jour/nuit, la fatigue nerveuse, le froid accumulé, la répétition mécanique…
Les nuits ont été très dures, parfois même violentes pour le corps, où chaque tour devenait une épreuve mentale autant que physique.
Rien de tout cela n’aurait été possible sans mes proches. Ils étaient là , présents, engagés, puissants.
Ils se sont relayés jour et nuit pour assurer ma sécurité, mon suivi, mes ravitaillements, mes encouragements… et pour garder la tête hors de l’eau quand la mienne voulait lâcher.
Un immense merci Ă :
Peggy Maillet, David Maillet, Hélène Maillet, Vincent Maillet, Pierre Desaegher, Sissou, Aex Vignon, Cathy Evrard, Élise Carlier, Mon frère Benoît, Mon coach Guillaume Heneman, Thomas Criquelion
Leur énergie, leur calme, leur présence m’ont permis de traverser les pires moments. Dans ces longues heures d’effort solitaire, c’est leur force qui m’a porté.
L’arrivée restera gravée à jamais dans mon cœur.
Une centaine de personnes m’attendaient, applaudissant, criant, pleurant parfois.
J’ai eu la chance de partager les derniers mètres avec ceux que j’aime :
Mon frère
Mon filleul
Des amis
Des enfants
Des adolescents venus juste pour moi
Quel moment.
Quelle joie. Quel honneur. Merci.