Le Marathon des Sables, c'est une de ces épreuves légendaires, qui se passe dans le sud du Maroc, un peu au sud de Ouarzazate. Imagine : tu dois parcourir 250 km à travers le Sahara, en totale autonomie pour tout sauf l'eau.
C'est grosso modo un marathon par jour, mais attention, le troisième jour, tu dois en enchaîner deux !
Franchement, participer à cette course, c'était un des trucs les plus dingues que j'ai jamais faits.
Chaque jour, en plus des kilomètres, tu te bats contre la chaleur étouffante du Sahara, le sable qui s'infiltre partout et l'idée de devoir recommencer le lendemain, et ce, pendant six jours.
Y a pas beaucoup de gens qui auraient parié sur moi, c'est sûr.
Après des mois de prépa intense, j'ai réussi à me tenir sur la ligne de départ, prêt à affronter ce monstre de course, et ça, je le dois en grande partie à Guillaume HENEMAN, mon coach de toujours.
Grâce à lui, j'ai non seulement pu réaliser ce rêve d'enfant, mais aussi finir cette course de folie.
Le dernier jour reste gravé en moi : à quelques pas de l'arrivée, j'étais au téléphone avec Guillaume, en larmes, à le remercier pour tous ses conseils et sa capacité à s'adapter à mes besoins.
Je me rappelle lui avoir dit, "on l'a fait, ensemble". Désormais, les gens ne verront plus en moi le petit gros, mais un vrai sportif.
Le Marathon des Sables, c'est aussi un moment pour te retrouver avec toi-même, t'isoler et réfléchir pendant des heures. C'est presque thérapeutique.
Et clairement, faut avoir la tête sur les épaules, parce que oui, c'est dur, oui, ça fait mal, et oui, c'est long, mais alors quoi ?
Mes pieds s'en souviennent encore, parce qu'il m'a fallu un bon mois et demi de soins avec Mylène, ma copine infirmière, pour qu'ils cicatrisent complètement.
Mais quelques semaines après mon retour, grâce à elle, j'ai retrouvé des pieds en pleine forme.